Le Laboratoire Mixte International PathoBios, Observatoire des Agents Phytopathogènes en Afrique de l’Ouest : biodiversité et biosécurité, formalise le partenariat de long-terme existant entre l’INERA au Burkina Faso et l’IRD en France dans le domaine de la protection des cultures. Il a été créé en 2013 pour une période de 5 ans, puis renouvelé à partir de 2019, avec un élargissement du partenariat aux universités du Burkina Faso, l’UNB, l’UJKZ, ainsi que le Cirad en France, et l’UCL en Belgique.
Le LMI PathoBios est implanté sur deux sites au Burkina Faso : l’INERA Kamboinsé, à proximité de Ouagadougou et l’INERA FarakoBa, à Bobo-Dioulasso. Ces plateformes opérationnelles permettent de réaliser les principales manipulations en biologie moléculaire, microbiologie et expérimentation végétale. Outre le travail réalisé au Burkina Faso, des collaborations dynamiques (projets en commun, accueils, missions) existent avec de nombreux pays de la sous-région.
Le LMI PathoBios vise à proposer des solutions aux problèmes quotidiens des agriculteurs, c’est-à-dire, dans un contexte de changement climatique et d’une augmentation de la population, limiter les dégâts dus aux bio-agresseurs dans les cultures pour assurer la sécurité alimentaire. Pour ce faire, il est nécessaire de
Les chercheurs du LMI PathoBios publient des résultats de recherche novateurs, avec un objectif d’excellence scientifique notamment avec la mise au point de nouveaux outils de diagnostic, l’épidémiologie moléculaire, les biotechnologies ou encore les approches intégratives de type ‘One Health’ ou ‘Phytobiomes’.
La vocation du LMI PathoBios est de contribuer au renforcement des capacités, avec un investissement important dans formation, notamment l’encadrement d’étudiants (Master et doctorants principalement), l’organisation d’ateliers de formation et la participation à l’enseignement dans les universités du Burkina et dans la sous- région.
Bio-surveillance sur le long terme sur la compréhension des interactions complexes au champ en relation avec l’environnement et en évaluant en continue la robustesse des variétés aux champs.
Partenaires: IPME, DIADE ; BGPI, PVBMT, Programme riz, Coopération Allemande à travers le WASCAL (West African Science Service Center on Climate Change and Adapted Land Use) .
Identification de génotypes résistantes et de source de résistance à utiliser par les sélectionneurs dans leur programme d’amélioration: il s’agit d’être en capacité d’anticiper, d’identifier de nouvelles sources de résistance ou de croisement, et d’accompagner les sélectionneurs. L’objectif est de (i) mettre en évidence des variétés résistantes/tolérantes aux différents bio-agresseurs par criblage et (ii) produire de nouvelles variétés avec un pyramidage des gènes de résistance et l’élimination des gènes de sensibilité.
Développement et vulgarisation à grande échelle de paquets technologiques : des fiches techniques sur « les bonnes pratiques » sont conçues et mis à la disposition des producteurs et ce, dans les principales langues du pays (français, mooré et dioula). Des formations adéquates sont organisées pour mieux accompagner ces changements.
Observatoire des Agents Phytopathogènes en Afrique de l’Ouest